1/ Le haut de la plage et la dune embryonnaire
C'est la partie de la
dune qui est la plus soumise aux vents et marées. C'est ici que l'on trouve
les espèces végétales pionnières. Comment une plante peut-elle s'implanter
dans ce milieu aussi hostile? Il lui faut nécessairement un substrat où elle
peut trouver de l'azote. C'est bien le cas, en haut de la plage, où se
décomposent les algues et animaux morts déposés à chaque grande marée ou
forte tempête. La salinité
importante est aussi un obstacle important. Seules quelques plantes adaptées
peuvent donc s'y implanter. C'est le cas par exemple de l'Arroche des sables
(
Atriplex lacianata), du Pourpier de mer (
Honckenya peploides),
le Cakilier maritime (
Cakile maritima), la Soude brûlée (
Salsola cali), la
Renouée maritime (
Polygonum maritimum), l'Arroche glabriuscula (
Atriplex
glabriuscula), la très rare Gesse maritime (
Lathyrus japonicus subsp.
maritimus), le Chiendent des sables (
Elymus farctus).
Elymus farctus |
Cakile maritima |
Honckenya peploides |
On retrouve également
le Chou marin (
Crambe maritima), la Betterave maritime (
Beta maritima) au
niveau des accummulations de galets et le Perce-pierre (
Crithmum maritimum)
à proximité des rochers.
Crambe maritima | Crithmum maritimum |
La Matricaire maritime (
Matricaria maritima) et
l'Elyme des sables (
Leymus arenarius) peuplent les zones de
sables grossiers. Face au vent, parfois violent, ces plantes ont
généralement une faible dimension afin d'offrir le moins de prise au vent.
Le manque d'eau est aussi une réelle contrainte pour ces espèces. On y
distingue des feuilles crassulantes, des replis de feuilles, des feuilles
effilées. Les stomates des feuilles ont la capacité de se fermer pour éviter le
déssèchement de la plante. Généralement, toutes ces plantes sont annuelles
ou biannuelles. Face aux lourdes contraintes, la reproduction végétative
n'est pas une exception.
2/ La dune mobile
3/
La dune semi-fixée
4/ La dune fixée
5/ L'arrière dune