C’est encore un projet de bétonnage de champs et de bois auquel nous avons affaire, une idée lumineuse de développer une zone commerciale à l’est de Saint-Jean-de-Braye! Il existe pourtant des friches industrielles à réhabiliter mais comme tout est question d’argent, il coûte moins cher de sacrifier les quelques lambeaux de biodiversité qui peuvent encore exister dans l’Agglomération orléanaise.
La mairie de Saint-Jean de Braye nous sort le couvert de la création d’emplois et d’un site à haute qualité environnementale. Voir ici. C’est pas moins de 240 emplois nouveaux annoncés et une partie importante de zone boisée sera conservée. On va même y planter de nombreux arbres et des bosquets!
En vérité, c’est la perte de surfaces agricoles, des bois et des zones humides qui vont encore disparaître au profit du béton et du bitume. Croyez-vous un instant que l’implantation d’un Décathlon ne va pas impacter les autres magasins de l’Agglomération? On créera des emplois ici et en on détruira d’autres ailleurs. Bilan : on aura encore saccagé une zone de tranquillité, plus ou moins préservée pour rien.
De nombreuses personnes se mobilisent contre ce projet et pourtant on tente de les marginaliser. Il s’agit d’une association qu’on tente de politiser pour faire passer ce projet : le Collectif pour un Site Préservé entre Loire et Forêt ( SPLF45 ). Vous trouverez de nombreuses informations sur leur site. Si vous êtes un amoureux de la Nature, n’hésitez pas à signer la pétition et à entrer en contact avec cette association totalement apolitique. Voici leur site :
https://sites.google.com/site/splf45/
Ce collectif organisait ce dimanche un rassemblement sur le futur site d’implantation de Décathlon. Voici quelques images de cet après-midi :
Un jeu géant a été organisé pour les enfants : un Monopoly de circonstance :
L’après-midi se termina par une petite ballade sur le futur site « féérique » Oxylane-Décathlon. Ce fût l’occasion pour moi de prendre quelques photos de plantes en sursis:
Je ne peux plus fermer les yeux sur la toute puissance et le mépris des élus qui cautionnent la destruction du paysage.