Rivages étendus de sable fin propre ou de sable vaseux, avec des coques Cerastoderma edule abondantes. La biocénose comprend les polychètes Eteone longa, Scoloplos (Scoloplos) armiger, Pygospio elegans, Spio filicornis et Capitella capitata, les crustacés Bathyporeia sarsi, Bodotria arenosa et Crangon crangon, l’hydrobie Peringia ulvae (anciennement Hydrobia ulvae), ainsi que la coque C. edule et la telline de la Baltique Macoma balthica. Cet habitat contient des stocks commercialement viables de C. edule, et on peut donc trouver des zones de cet habitat dont l’endofaune a été modifiée en raison de récents dragages de coques. Cette pêche peut entraîner une diminution de l’abondance des bivalves et de la densité de certaines espèces de polychètes, dont P. elegans (Moore, 1991). Sur les bords des grands replats, il peut y avoir, entre les bancs de coques et des sables plus exposés, une zone où les coques sont moins présentes et où B. sarsi est l’espèce la plus commune.Situation : Cet habitat est principalement situé dans les parties moyenne et inférieure du rivage, où les sédiments sont la plupart du temps saturés d’eau. Dans du sable vaseux, on observe de grandes zones de transition entre d’une part l’habitat A2.242, et d’autre part A2.241 et A2.31. Sur des rivages de sable propre, il peut y avoir de grandes zones de transition entre d’une part l’habitat A2.242, et d’autre part l’habitat A2.7212. Plus haut sur le rivage, on trouve l’habitat A2.244, où moins d’espèces de polychètes et de bivalves sont présentes du fait de la plus grande sécheresse des sédiments.Variations temporelles : Une couche de vase avec une population dense de polychètes spionidés peut se former sur les bancs de coques dans les zones abritées, résultant en une couche vaseuse cohésive de 10 à 15 cm d’épaisseur qui couvre toute la zone. Cette couche peut se briser en une série de trous et d’espaces avec des micro‐falaises qui, lorsqu’on les voit de loin, donnent au rivage une apparence de terrain pierreux. Il est à noter que, lorsqu’elle est présente, Peringia ulvae (anciennement Hydrobia ulvae) a tendance à se déplacer beaucoup, et son abondance est alors très variable.