Classification EUNIS :

A3.714 - Dendrodoa grossularia et Clathrina coriacea sur paroi rocheuse infralittorale verticale battue par les vagues


Parois verticales et surplombs rocheux de l’infralittoral, fortement battus par les vagues, en particulier dans la partie moyenne ou au fond de grottes, mais également dans des ravins et des tunnels, dominés par des populations denses de l’ascidie Dendrodoa grossularia accompagnées de l’éponge Clathrina coriacea en quantité variable. À certains endroits, D. grossularia forme des feuillets continus et peu d’autres espèces sont présentes. D’autres éponges telles que Amphilectus fucorum (anciennement Esperiopsis fucorum), Pachymatisma johnstonia, Leucosolenia botryoides, Sycon ciliatum et Halichondria panicea sont régulièrement observées dans cet habitat, mais généralement en faible abondance. D’autres ascidies, en particulier Polyclinum aurantium, Diplosoma spp. et d’autres didemnidés peuvent également être présents, mais seule P. aurantium peut être aussi abondante que D. grossularia. Comme cet habitat est typiquement situé dans la partie moyenne ou vers le fond des grottes, il n’y a en général pas assez de lumière pour permettre la présence d’algues foliacées, mais les corallinales encroûtantes ne sont pas rares. Aux endroits plus abrasés, l’anémone Urticina felina peut être présente, alors que Sagartia elegans est souvent présente en faible quantité. La faune mobile est souvent limitée aux étoiles de mer Asterias rubens et Henricia spp., à l’ophiure Ophiopholis aculeata ainsi qu’aux crabes Cancer pagurus et Necora puber. La balane Balanus crenatus peut être présente, mais généralement en faible densité.Situation : Dans une grotte ou un tunnel, cet habitat peut se trouver n’importe où entre l’entrée et le fond. En général, au fond de la grotte, où la force des vagues est amplifiée, il laisse place à une biocénose d’éponges encroûtantes ou de balanes et de polychètes tubicoles (A3.715 ou A3.7161). En‐dessous de l’habitat décrit ici, la paroi rocheuse verticale qui rejoint le sol de la grotte ou le fond du ravin est susceptible d’être fortement abrasée, et donc colonisée par les organismes résistants de l’habitat A3.7161. Le sol de la grotte ou le fond du ravin sont généralement dénudés sous l’effet de l’abrasion par des blocs et/ou des galets (A3.7162). À l’entrée de la grotte ou du ravin, une plus grande luminosité permet la croissance d’algues, de sorte qu’une population dense d’algues foliacées domine généralement les parois rocheuses à l’entrée, jusqu’à la zone de D. grossularia et C. coriacea plus loin dans la grotte (A3.711). Cette population dense d’algues peut également s’étendre aux faces des blocs orientées vers le haut autour de l’entrée. Dans le cas d’un ravin, la roche a tendance à être colonisée par une population dense de Alaria esculenta dans la frange infralittorale inférieure (A3.111) ou par une forêt de Laminaria hyperborea dans l’infralittoral supérieur (A3.1151).
Visuel Nom latin Nom commun
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