Rochers escarpés et parois verticales dans le médiolittoral supérieur, de rivages modérément à très exposés, caractérisés par des touffes du lichen noir brun foncé Lichina pygmaea ainsi que par les balanes Chthamalus montagui et Chthamalus stellatus. Cependant, des taches de L. pygmaea établies depuis longtemps finissent par exclure les balanes. Le thalle ramifié rigide de L. pygmaea constitue un habitat idéal pour le bivalve Lasaea adansoni, la littorine des rochers Littorina saxatilis et la littorine Melarhaphe neritoides. L’actinie commune Actinia equina et la moule Mytilus edulis sont confinées aux fentes et fissures humides, alors que la patelle Patella vulgata est présente sur la roche en place exposée. Dans le Sud‐Ouest des Îles Britanniques, on peut voir la gibbule ombiliquée Gibbula umbilicalis sur L. pygmaea. Sur la côte Nord‐Est, cet habitat est dépourvu de Chthamalus spp., L. pygmaea étant l’espèce caractéristique la plus importante de ces sites.Situation : La ceinture de L. pygmaea est située au‐dessus de la zone à Hydropunctaria maura (anciennement Verrucaria maura) (B3.1131 ou B3.1132), et en‐dessous de la zone à balanes et P. vulgata (A1.113). D’autres habitats de la partie supérieure du rivage (B3.1131 ou B3.1132) peuvent avoir des taches occasionnelles de L. pygmaea, en particulier sur les parois escarpées ensoleillées, sans toutefois former une zone distincte. L. pygmaea est également présente sur les rivages moins escarpés s’ils sont ensoleillés. Dans certaines régions, une grande abondance de L. pygmaea s’observe dans une zone distincte, en particulier dans le Sud des Îles Britanniques. Sur les rivages dominés par Chthamalus spp. (côtes Sud et Ouest), la ceinture de L. pygmaea est incluse dans la zone à balanes, alors que sur les rivages dominés par la balane Semibalanus balanoides (côtes Nord et Est), A1.1122 est à cheval sur la limite supérieure des balanes (A1.113).