Roche en place et gros blocs, très exposés à abrités, du médiolittoral moyen à supérieur, caractérisés par une biocénose dense à balane Semibalanus balanoides et patelles Patella vulgata. Cette biocénose a une diversité spécifique relativement faible, mais quelques fentes et fissures de la roche constituent un refuge pour les petits individus des espèces suivantes : la moule Mytilus edulis, les littorines Littorina spp. et la pourpre Nucella lapillus. Les algues ne sont généralement pas présentes en grand nombre, mais les fentes et fissures de la roche en place peuvent abriter une biocénose algale clairsemée. D’autre part, il peut y avoir des taches d’algues rouges telles que Osmundea pinnatifida dans toute la zone. Sur certains rivages, le lichen de couleur vert olive Wahlenbergiana mucosa (anciennement Verrucaria mucosa) peut être relativement abondant (Fréquente sur l’échelle d’abondance SACFOR). A noter toutefois qu’il ne faut pas attribuer cette classe d’habitat pauvre en espèces s’il y a une grande diversité ou une abondance d’algues.Situation : Sur des rivages exposés à très exposés, Chthamalus spp. (voir A1.1121 pour les variantes géographiques) forment souvent une ceinture blanche distincte au‐dessus d’une ceinture plus foncée de S. balanoides dans le médiolittoral moyen. On peut également trouver des habitats dominés par le lichen noir Hydropunctaria maura (anciennement Verrucaria maura) (B3.1131 ou B3.1132) au‐dessus de A1.113. Dans le médiolittoral inférieur et la frange infralittorale, on trouve une biocénose dominée par l’algue brune Himanthalia elongata et par diverses algues rouges telles que Corallina officinalis, Mastocarpus stellatus et Osmundea pinnatifida (A1.123 ; A1.122 ; A1.126) ou l’habitat A1.111 dominé par des moules et des balanes. A1.1131 peut être présent sur les pentes escarpées et les parois verticales de rivages plus abrités, alors que des fucales dominent les zones moins escarpées (A1.1132 ; A1.213).Variations temporelles : Les périodes de faible affouillement ou de temps calme peuvent permettre le développement d’une biocénose algale, ce qui crée un habitat plus diversifié (A1.313). Il s’agit d’un processus dynamique qui modifie certains sites avec le temps. Il faudrait davantage d’informations pour valider cette hypothèse.