Sable fin vaseux ou vase sableuse dans les parties moyenne et supérieure de rivages à l’abri des vagues, où la zostère naine Zostera noltei (anciennement Zostera noltii) présente une abondance supérieure ou égale à fréquente sur l’échelle d’abondance SACFOR. Il est à noter que la présence de frondes éparses de Zostera noltei (anciennement Zostera noltii) ne change pas la nature de ce qui est par ailleurs un habitat de sable vaseux. Ce qui détermine la distribution spatiale de Zostera noltei (anciennement Zostera noltii) n’est pas clair. On la trouve souvent dans de petites lagunes et cuvettes, où elle est submergée en permanence, et sur des rivages sédimentaires où la vase retient l’eau et empêche les racines de sécher. On trouve généralement la couche anoxique à plus de 5 cm de profondeur. L’endofaune est caractérisée par les polychètes Scoloplos (Scoloplos) armiger, Pygospio elegans et Arenicola marina, des oligochètes, l’hydrobie Peringia ulvae (anciennement Hydrobia ulvae), ainsi que les bivalves Cerastoderma edule et Macoma balthica. L’algue verte Ulva (anciennement Enteromorpha) spp. peut être présente sur la surface des sédiments. Les listes d’espèces caractéristiques ci‐après donnent une indication de l’épibiote et de l’endofaune des sédiments qui peuvent être présents dans les herbiers de phanérogames marines de la zone intertidale. Cet habitat est décrit plus en détail dans la National Vegetation Classification du Royaume‐Uni (voir le chapitre sur les communautés des marais salés dans Rodwell, 2000).Situation : L’habitat A2.6111 est le plus souvent situé sur des sables vaseux, dans la partie inférieure des estuaires et sur les côtes abritées, avec des habitats tels que A2.242.Variations temporelles : Il peut y avoir des variations saisonnières dans l’aire couverte par les herbiers de phanérogames marines de la zone intertidale, car les plantes meurent sous l’effet du froid de l’hiver. Ces herbiers peuvent également être intensément broutés par des oies, ce qui peut réduire considérablement l’étendue de la couverture végétale. Dans les deux cas, les rhizomes des plantes restent en place dans les sédiments.