Cette variante est typiquement rencontrée sur les faces supérieures et verticales de la roche circalittorale en place modérément exposée aux vagues et soumise à des courants de marée faibles à modérément forts. La surface de la roche est dominée par Alcyonium digitatum et le bryozoaire Securiflustra securifrons. Entre ces espèces, la roche semble plutôt nue et broutée, avec des étendues couvertes d’algues rouges encroûtantes. L’oursin Echinus esculentus est souvent présent et, avec le faible éclairage dû à la profondeur, constitue probablement la principale cause de l’absence de tapis algal. Les autres espèces observées comprennent les hydraires Abietinaria abietina, Nemertesia antennina et Thuiaria thuja, les bryozoaires Cellepora pumicosa, Parasmittina trispinosa, Flustra foliacea et Alcyonidium diaphanum, de même que d’autres bryozoaires encroûtants. Des espèces encroûtantes comme le polychète Spirobranchus triqueter (anciennement Pomatoceros triqueter) et la balane Balanus balanus sont souvent observées. Les autres espèces présentes comprennent Asterias rubens, Antedon bifida, Ophiura albida, Ophiothrix fragilis, Caryophyllia smithii, Urticina felina, Clavelina lepadiformis, Calliostoma zizyphinum et Pandalus montagui.Situation : Au‐dessus de cet habitat, on a tendance à trouver des forêts de laminaires et des zones de laminaires clairsemées exposées (A3.115). Le présent habitat est susceptible d’une légère abrasion. Par contre, si le degré d’abrasion augmente, par exemple avec le mouvement de l’eau qui déplace davantage de sable, l’habitat peut devenir A4.213. Aux endroits plus envasés, S. securifrons a tendance à être remplacée par F. foliacea à titre de bryozoaire dominant, de sorte que l’habitat devient A4.2141.Variations temporelles : Alors que la grande majorité des espèces présentes dans cette variante sont très probablement présentes toute l’année, C. lepadiformis croît au printemps, et son abondance peut varier considérablement d’une année à l’autre.