Bancs de maërl caractérisés par Phymatolithon calcareum dans du gravier et du sable. Les épiphytes associés peuvent comprendre des algues telles que Dictyota dichotoma, Halarachnion ligulatum, Callophyllis laciniata, Cryptopleura ramosa, Brongniartella byssoides et Plocamium cartilagineum. Les algues peuvent être ancrées dans le maërl ou sur des coquilles de bivalves morts parmi le maërl. Des polychètes tels que Chaetopterus variopedatus, Lanice conchilega, Kefersteinia cirrata, Mediomastus fragilis, Chone duneri, Metaphoxus fultoni et Grania peuvent être présents, de même que des gastéropodes tels que Gibbula cineraria, Gibbula magus, Calyptraea chinensis, Dikoleps pusilla et Onoba aculeus. Liocarcinus depurator et Liocarcinus corrugatus sont souvent présentes mais peuvent être sous‐représentées dans les observations. Il semble probable que des bivalves robustes de l’endofaune tels que Venus casina, Mya truncata, Dosinia exoleta et d’autres bivalves vénéridés soient plus répandus que ce que laissent entendre les données disponibles à l’heure actuelle. Il est probable que des bancs de maërl stables à l’abri des vagues et soumis à des courants faibles puissent être distingués de l’habitat A5.511, qui est généralement constitué d’une couche plus mince de maërl recouvrant un substrat sableux ou vaseux avec un couvert d’épiphytes variés (voir entre autres Bosence, 1976 ; Blunden et al., 1977, 1981 ; Davies et Hall‐Spencer, 1996), mais il n’y a pas suffisamment de données à l’échelle du Royaume‐Uni. Les bancs de maërl exposés aux vagues et aux courants, où une plus grande épaisseur de maërl s’accumule, se présentent souvent sous forme d’ondulations avec des crêtes et des creux (voir Bosence, 1976 ; Blunden et al., 1977, 1981 ; Irvine et Chamberlain, 1994 ; Hall‐Spencer, 1995). À certains endroits où l’on trouve l’habitat A5.511, il peut y avoir d’importantes taches de maërl graveleux contenant l’anémone fouisseuse rare Halcampoides abyssorum (anciennement Halcampoides elongatus) ; ces taches pourraient constituer un habitat distinct, mais on n’a pas suffisamment de données à l’heure actuelle. Dans le nord du Royaume‐Uni, les bancs de maërl ne semblent pas contenir L. corallioides, mais dans le sud‐ouest de l’Angleterre et de l’Irlande, cette espèce peut être présente dans l’habitat A5.511, ainsi que dans A5.513, où elle domine.