Cet habitat est typique des parois verticales et de la face supérieure de la roche en place et de blocs exposés aux vagues, soumis à de forts courants de marée, du circalittoral ; il est caractérisé par un tapis dense de l’hydraire robuste Tubularia indivisa. La balane Balanus crenatus est commune lorsqu’elle est présente. Les autres espèces de la biocénose dépendent de la force des courants de marée. Sur les flancs abrités des caps, où les courants de marée s’accélèrent, des éponges telles que Pachymatisma johnstonia, Amphilectus fucorum (anciennement Esperiopsis fucorum), Myxilla incrustans et Halichondria panicea prolifèrent pour former le sous‐habitat A4.1121. Il peut également y avoir un tapis clairsemé formé de bryozoaires crisiidés. Par contre, là où les courants de marée sont un peu moins forts, mais où la côte est plus exposée aux vagues, des anthozoaires tels que Alcyonium digitatum deviennent plus fréquents et forment le sous‐habitat A4.1122. Les autres espèces observées dans cet habitat comprennent les anémones Sagartia elegans, Actinothoe sphyrodeta, Corynactis viridis et Urticina felina. Il peut y avoir quelques touffes dispersées d’hydraires tels que Sertularia argentea et Nemertesia antennina. Lorsque la topographie du fond marin procure un « abri relatif », les bryozoaires Flustra foliacea et Alcyonidium diaphanum, de même que le crabe Cancer pagurus, peuvent être présents. Des espèces plus omniprésentes comme Asterias rubens et Calliostoma zizyphinum peuvent aussi y être rencontrées.